Le Clos Manou
La référence et la source d’inspiration pour ses voisins prestigieux.
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2020, est un très grand millésime du Clos Manou, dans la lignée des 2016 et 2010, ce qui n’est pas une surprise au regard de la réussite des 2020 dans l’ensemble de la France.
Ceux qui voudraient encaver des vins pour fêter un heureux anniversaire dans 15 ou 20 ans ont un sérieux candidat avec le Clos Manou 2020. On peut bien évidement le consommer plus jeune.
Il y aussi quelques bouteilles de 2018.
Ce cru se mesure depuis plus d’une dizaine d’années à ses voisins Grands Crus Classés pour un prix très raisonnable.
Petit Manou n’est pas en reste et démontre le soin et l’ambition de Françoise et Stéphane Dief sur l’ensemble leur gamme.
Enfin, le Médoc n’a jamais produit d’aussi bons vins qu’aujourd’hui, plus précis, mieux vinifiés et élevés qu’il y a encore une dizaine d’années. Je reviens impressionné par ma semaine à goûter les primeurs 2023 en Grands Crus Classés.
Présentation des vins en fin d’article.
Commande groupée Beaugrand Vins jusqu’au Dimanche 22 septembre
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Lorsque j’échange avec des professionnels en charge de la production dans la région, je suis toujours fasciné par le respect que le Clos Manou inspire, même chez de très prestigieux crus classés voisins.
Depuis la création de Beaugrand Vins, je cherche à proposer un vin de référence dans le médoc, c’est-à-dire un vin que j’achèterais pour ma propre cave. Il y a bien évidement des grands crus désirables, mais à 100–150€, je passe mon chemin, le rapport prix / plaisir n’y est pas.
Il y a des crus bourgeois sympas, à prix doux, mais je trouve souvent la production assez standardisée, avec des styles, un peu à l’ancienne qui justifient en partie la raillerie de la jeune génération qui qualifie ces vins de vins à papa.
Entre les deux, il y a bien les Sociando-Mallet, qui restent un bon choix, mais qui ne brillent plus comme il y a 15 ans. En fait, je n’ai pas la même émotion et le même plaisir à déguster les vins de la gamme 15–30€ de cette région que ceux de nombreuses autres régions.
Une dégustation comparative l’été dernier des deux crus sur un millésime exigeant avait tourné à l’avantage du Clos Manou.
La première rencontre. J’avais entendu parler du clos Manou et mon ami Nicolas me le vantait régulièrement. J’ai donc profité d’une de ses visites au domaine pour lui demander de me rapporter une caisse panachée sur plusieurs millésimes. À l’ouverture de la première bouteille (le 2015), j’étais dans un état d’esprit où j’attendais beaucoup du vin et en même temps un peu résigné à l’idée de me retrouver en face d’un énième Bordeaux standard.
Et je fus séduit dès le premier verre. Le deuxième millésime ouvert quelques jours plus tard, un 2016, confirma le style et le niveau qualitatif des vins du domaine. Depuis, j’ai fait mon enquête auprès du domaine et de quelques professionnels et dégustateurs en qui j’ai confiance, qui m’ont confirmé que leurs bouteilles de 2009–2010 et 2011 se goûtaient à un très haut niveau.
Le 2014, est un modèle, d’une transparence du millésime incroyable.
En analysant le parcours, l’histoire et les pratiques de Françoise et Stéphane DIEF, les propriétaires du Clos Manou, le résultat en bouteille est devenu une évidence.
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10 bonnes raisons de s’intéresser sérieusement au Clos Manou.
Du raisin au verre, en passant par le bouchon
- La constitution d’un vignoble sur mesure en 20 ans (installation en 1998) s’est faite avec une véritable vision du grand vin que ce couple de vignerons voulait produire. Ce fut une recherche de beaux terroirs complémentaires et surtout des vignes à forte densité de plantation, autour de 10.000 pieds/ha, ce qui permet en respectant les rendements maximums à l’hectare d’avoir des ceps de vignes moins chargés en grappes et ainsi d’obtenir des raisins de qualité et une vendange plus homogène.
- Un assemblage des terroirs les plus représentatifs de la région Grave, calcaire et sable, qui vont permettre d’élaborer des vins complets. Chaque sol étant adapté à des cépages différents et influençant les composantes des raisins. C’est aussi un des intérêts de ne pas hériter d’un domaine mais de partir d’une feuille blanche.
Les graves : le terroir médocain de référence, face à la Gironde, apporte la puissance et la profondeur aux vins.
Les sables amènent de la finesse aromatique, des tanins fins.
Les calcaires donnent de la puissance, de la richesse et des rendements conséquents.
3. Les cépages qui entrent dans l’ élaboration du vin. Une belle proportion de cabernet sauvignon dans le grand vin, des merlots assez étonnants dont une vigne plantée autour de 1850 qui a résisté au phylloxera et un peu de petit verdot et de cabernet francs.
La force des grands médocs, c’est le cabernet sauvignon qui peut produire des vins remarquables. Ce cépage est maintenant planétaire est on rencontre de superbes bouteilles dans les deux hémisphères. L’exemple le plus frappant est le niveau atteint par certains vins de Toscane.
On verra plus loin que le Clos Manou dans certains millésimes peut contenir 70% de cabernet sauvignon.
4. En culture, les différentes parcelles sont gérées individuellement, les sols sont entretenus par labours, sans aucun désherbant ou engrais chimique, les traitements contre les fléaux de la vigne sont bio à l’exception de la lute si nécessaire contre le mildiou.
5. En vendanges, chaque parcelle est vendangée à maturité exacte, par une main-d’œuvre qualifiée. Cela parait évident, mais c’est une des difficultés des domaines de trouver et fidéliser les bons vendangeurs.
Les raisins sont rentrés en cagette et triés sévèrement, encore une phase qui semble de bon sens, mais qui n’est pratiquée que par les domaines les plus exigeants car elle nécessite une intervention humaine longue et coûteuse.
6. Les vinifications sont réalisées à basse température, afin de conserver intacte l’expression de fruit de chaque baie.
7. L’élevage est assez traditionnel bordelais avec des barriques neuves et d’un vin, mais aussi des cuves ovoïdes (oeufs bétons) et quelques Jarres en terre cuite.
8. Des bouchons techniques Ardeaseal sont utilisés, à l’essai durant plusieurs années, ils annulent le goût de bouchon et d’autres altérations du vin au vieillissement, ils sont juste un peu surprenants à l’ouverture. Les faux goûts du vin associés au bouchon sont un problème non négligeable que les vignerons cherchent à résoudre, beaucoup de domaines exigeants se tournent depuis quelques années vers des bouchons dits « techniques » et ne font plus confiance à leur fournisseur de liège.
9. Dégustation voir la section suivante
10. Le prix, excellent si l’on compare à de nombreux crus classés de la région, très cohérent selon mes critères d’exigence et d’achat de vin, en particulier si l’on compare à des régions moins médiatiques où j’ai l’habitude de me fournir et de recommander les vins.
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LES VINS
2020, magnifique millésime, dans la ligné des 2016.
2014, millésime plus frais prêt à boire, aujourd’hui, sans se presser.
Clos Manou Médoc 2020 (29€)
Note BGV 93–94/100
D’une superbe robe pourpre profonde qui annonce un joli nez, avec cette première impression ténébreuse et singulière, d’épices douces poivrées, de fruits noirs, de suie et d’encens. Un nez sophistiqué sur une superbe matière première, issue d’un élevage qui participe à sa composition et non à son maquillage. De jolies notes de vanille fraîche et de fleurs blanches apparaissent à l’aération.
L’attaque est suave, une introduction à un vin puissant, structuré, à la matière séveuse et harmonieuse. Le retour aromatique sur les fruits frais et les épices est très intense, avec de la vigueur et beaucoup d’énergie en finale. Une invitation à le goûter jeune.
Grand style de bordeaux dynamique, avec une impression de fraîcheur et de vigueur sur une superbe qualité de fruits. Aujourd’hui sans équivalent dans le Médoc et le Haut Médoc, au-dessus de bon nombre de crus classés.
Comparable au Clos Manou 2016, un soupçon plus riche et velouté. Grand millésime et garde possible 15 à 20 ans pour les plus épargnants.
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Petit Manou 2020 (16€)
Note BGV 91/100
Petit n’est pas le plus vendeur des noms, et ce Petit Manou a tout d’un grand.
D’une robe pourpre soutenue, un nez d’une intensité aromatique remarquable d’arômes raffinés de fruits des bois, de cerise croquante réhaussés de notes poivrées et épicées.
L’attaque en bouche est suave, avec une belle densité. La trame tannique, parfaitement mûre, confère une structure équilibrée. Une touche de nervosité apporte de la vivacité à l’ensemble. Petit manou possède le fond et la profondeur qui font souvent défaut à de nombreux seconds vins des crus classés.
Un vrai beau vin du Médoc, facile d’accès jeune, d’une maturité et qualité des raisins évidents, vinifié et élevé avec soin.
Tout le style du Clos MANOU.
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Clos Manou Médoc 2018 (29€)
Note BGV 93+/100 La puissance maîtrisée
Le nez est un savant mélange de merlot finement boisé et de cabernet sauvignon aromatique, il évoque la cerise noire, le cassis, le chêne, avec des touches mentholées. C’est raffiné tout le contraire de certains bordeaux ambitieux maquillés comme des voitures volées
La bouche offre un volume important, concentrée, pulpeuse, une structure tannique de beau Médoc, promis à une très belle garde.
Une Pureté et qualité de fruits rares, une densité tannique et profondeur d’un troisième cru classé,
Ce 2018 marche sur les traces du 2016, en plus puissant, plus riche, plus solaire. Très grand vin du Médoc sans pédigrée.
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Panaché 2020 (135€)
3 bouteilles de Clos Manou 2020
3 bouteilles de Petit Manou 2020
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Commande groupée Beaugrand Vins jusqu’au Dimanche 22 septembre
- Retrait à mon domicile à Rueil-Malmaison à des horaires assez souples, la semaine et le week-end, à partir de début octobre.
- Livraison par mes soins sur Paris et petite couronne, à partir de début octobre.
- Livraison en France et étranger en cartons spéciaux vins par UPS, à partir de début octobre.
